Larry CashLarry Cash

* lead vocal, acoustic guitar *

A cinq ans, Larry Cash avait déjà compté jusqu’à l’infini. Trois fois. La famille Cash tenait son phénomène. Parfois jalousé par ses frères, qui l’accusaient fort injustement d’être le chouchou à son papa Johnny.A deux ans, Larry battait son oncle Tom aux échecs. A six ans et demi, il maîtrisait toutes les probabilités de tous les types de Poker, savait qu’il y a une chance de toucher une Quinte Flush Royale au Flop une fois tous les huit ans. C’est d’ailleurs au Poker, sur un bluff joué sur une paire de deux qu’il gagna sa première guitare, à sept ans : une Télécaster vintage 1952 avec du sang des doigts de Chuck Berry dessus.

Tenté par une carrière solo à neuf ans, il fit la seule erreur de son existence en se laissant abuser par un producteur véreux et nain, un peu du style de celui des Mystères de l’Ouest. Lequel l’exhibait sur les tables de jeux de Vegas en lui faisant reprendre à l’envers et avec la langue tout Joe Satriani, entre une femme à barbe et un mouton à deux têtes. Il ne faut JAMAIS parler de cette sombre période de son existence à Larry Cash, sauf à avoir envie d’en finir avec la sienne.

Revenu au bercail après quelques mois de pénitencier suite à une sombre affaire de Ford Taunus break empruntée (période qui explique ses nombreux tatouages) et raisonné par son frère Jack, Larry s’enferma pendant 32 ans dans la cabane de rondins au fond du jardin familial, n’en sortant que pour le déjeuner dominical. La légende prétend qu’on dût changer dix-sept fois le manche de sa guitare creusé par l’effort. Larry a appris à chanter avec sa vieille tante Amy, ce qui lui a apporté l’inimitable timbre de son organe en sus d’une virtuosité guitaristique qu’on jurerait échangée au Diable, à un carrefour.

Vainqueur du World Poker Tour de Santa Pazanas (Cheixas) en 1973.

The Cash Stevens

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